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Depuis la crise de la COVID et surtout depuis l'invasion de l'Ukraine, les équilibres du monde sont bousculés, et on peut le supposer, pour longtemps. Dans ce changement d'époque, pour reprendre les termes du chancelier allemand, toutes les cartes sont rebattues pour les relations internationales, la géopolitique de l'énergie et la négociation climatique. Si l'on retient les incertitudes les plus structurantes, deux questions se posent, touchant pour la première, le devenir du processus de globalisation, son rythme, voire son inversion, et pour la seconde la possibilité que les conflits croissent, réduisant d'autant les chances de coopération entre les acteurs internationaux. En croisant ces deux axes, quatre états du monde possibles peuvent être identifiés. Ils constituent autant de cadres contextuels auxquels des politiques européennes de transition robustes doivent permettre de répondre .

draft du texte : Notes de travail LEPII ; 6/2009. ; Le modèle énergétique sur lequel se sont développées les sociétés industrielles au cours des deux derniers siècles semble parvenu à ses limites. Il n'est en effet ni généralisable à l'ensemble des habitants de la planète ni soutenable dans le temps, compte-tenu des contraintes de ressources et des risques encourus du fait de l'injection dans l'atmosphère de quantités croissantes de CO2. Le XXIe siècle marquera donc une rupture et les sociétés modernes sont confrontées à un défi majeur qui, de tous les problèmes environnementaux, va nécessiter les transformations les plus profondes en matière de technologies, de systèmes de production et de modes de consommation.

draft du texte : Notes de travail LEPII ; 6/2009. ; Le modèle énergétique sur lequel se sont développées les sociétés industrielles au cours des deux derniers siècles semble parvenu à ses limites. Il n'est en effet ni généralisable à l'ensemble des habitants de la planète ni soutenable dans le temps, compte-tenu des contraintes de ressources et des risques encourus du fait de l'injection dans l'atmosphère de quantités croissantes de CO2. Le XXIe siècle marquera donc une rupture et les sociétés modernes sont confrontées à un défi majeur qui, de tous les problèmes environnementaux, va nécessiter les transformations les plus profondes en matière de technologies, de systèmes de production et de modes de consommation.

La contribution présente les enjeux de la mise en œuvre des deux schémas structurels envisageables, avant la conférence de Copenhague, pour l'organisation du futur régime international sur le climat : un système de taxes carbone nationales harmonisées versus un système d'objectifs quantifiés et de quotas par pays, dans la continuité du Protocole de Kyoto. Cette discussion est menée en retraçant d'abord l'histoire de ce débat dans la négociation-climat, depuis Rio ; puis en reprenant l'essentiel des argumentaires mobilisés aujourd'hui dans la controverse sur « taxes ou quotas ? » au plan international ; enfin en analysant les perspectives de l'une et l'autre solution, compte tenu des principales données de la négociation-climat à Copenhague et après.

La contribution présente les enjeux de la mise en œuvre des deux schémas structurels envisageables, avant la conférence de Copenhague, pour l'organisation du futur régime international sur le climat : un système de taxes carbone nationales harmonisées versus un système d'objectifs quantifiés et de quotas par pays, dans la continuité du Protocole de Kyoto. Cette discussion est menée en retraçant d'abord l'histoire de ce débat dans la négociation-climat, depuis Rio ; puis en reprenant l'essentiel des argumentaires mobilisés aujourd'hui dans la controverse sur « taxes ou quotas ? » au plan international ; enfin en analysant les perspectives de l'une et l'autre solution, compte tenu des principales données de la négociation-climat à Copenhague et après.

Il est devenu classique en économie publique de proposer des outils, qui contribuent à redonner un prix d'accès à un bien public qui n'en a pas spontanément. Ces outils sont les taxes, les quotas, et les « politiques et mesures ». Cet article montre comment il est possible de combiner ces outils dans le cas très actuel de la réduction des émissions de gaz à effet de serre au plan mondial.

Pour lutter contre le changement climatique, les pouvoirs publics devront programmer une hausse progressive du prix des énergies fossiles, émettrices de gaz à effet de serre.

Il est devenu classique en économie publique de proposer des outils, qui contribuent à redonner un prix d'accès à un bien public qui n'en a pas spontanément. Ces outils sont les taxes, les quotas, et les « politiques et mesures ». Cet article montre comment il est possible de combiner ces outils dans le cas très actuel de la réduction des émissions de gaz à effet de serre au plan mondial.

Pour lutter contre le changement climatique, les pouvoirs publics devront programmer une hausse progressive du prix des énergies fossiles, émettrices de gaz à effet de serre.

Le draft de cet article a pour titre "Stabiliser les concentrations de gaz à effet de serre pour préserver le climat de la planète" ; L'article présente tour à tour les scénarios élaborés dans le cadre du GIEC/IPCC (Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat) pour décrire le champ des possibles des scénarios " sans politique ", puis les grandes lignes de " scénarios-objectif " permettant de sauvegarder le climat global, enfin les politiques susceptibles d'enclencher la combinaison des changements de comportements et des innovations technologiques qui seront indispensables pour atteindre un développement énergétique durable.

Le draft de cet article a pour titre "Stabiliser les concentrations de gaz à effet de serre pour préserver le climat de la planète" ; L'article présente tour à tour les scénarios élaborés dans le cadre du GIEC/IPCC (Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat) pour décrire le champ des possibles des scénarios " sans politique ", puis les grandes lignes de " scénarios-objectif " permettant de sauvegarder le climat global, enfin les politiques susceptibles d'enclencher la combinaison des changements de comportements et des innovations technologiques qui seront indispensables pour atteindre un développement énergétique durable.